Si le réchauffement climatique persiste à son rythme actuel, la ville de Paris devra miser sur des chênes méditerranéens ou des oliviers pour ne pas finir dépourvue d’arbres. Selon de récents travaux menés par une équipe internationale de chercheurs, 71 % des espèces d’arbres retrouvées dans les grandes villes françaises risquent de ne pas survivre à l’augmentation tendancielle des températures (entre + 3 et + 4 °C d’ici à 2100, selon le scénario RCP 6.0 du Giec) en 2050. « Dans une ville comme Montpellier, le frêne commun fera alors partie des essences les plus à risques », évoque notamment le Centre national de recherche scientifique (CNRS), dont l’un des chercheurs, Jonathan Lenoir, co-signe l’étude parue dans Nature Climate Change.